NOUS SOMMES EN 2015 .
IL FAUT QUE LES CHOSES CHANGENT DANS NOTRE MONDE !
Prenons un premier exemple, celui de la Francophonie dont on ne parle vraiment qu'à l'occasion de ses réunions mondiales régulières, prestigieuses et médiatisées...
L'Organisation de la Francophonie procède, au départ, d'une belle vision. Par contre, prétendre faire fonctionner une Organisation internationale sur ce seul concept relève seulement d'un beau rêve. Il est impossible en l'état de la mettre en action sur un plan opérationnel...
Nul doute qu'il était important pour la France et la langue française qu'une telle Initiative voit le jour puis fixe son siège à Paris. Une question évidente de rayonnement et d'influence !
Mais passés la définition d'un organigramme où les places valent cher, le choix de locaux prestigieux au coeur de Paris, de multiples réunions et débats sur ce qu'on va faire....que se passe-t-il vraiment qui influe directement sur la condition et la vie des hommes et des femmes que cela devrait concerner ?
En 2015, il n'y a plus d'argent sur la planète. On se demande d'ailleurs où il est passé puisqu'on n'en trouve nulle part ! On doit donc s'interroger sur l'usage que l'on fait des ressources existantes !
Il est aussi temps de se pencher sur l'utilisation que l'on fait des fonds disponibles au niveau d'innombrables structures multinationales inutiles alors que des millions d'enfants manquent du minimum alimentaire et des soins médicaux les plus élémentaires.
Prenons l'objet même de l'Organisation de la Francophonie qui est l'exemple parfait de ce qu'il convient de corriger.
Il s'agit d'un double emploi évident ! L'UNESCO, créée bien avant, est tout à fait adaptée pour mener à bien ces belles ambitions culturelles, linguitiques et éducatives.
On ne voit pas comment ni pourquoi on aurait besoin d'une deuxième Organisation, dont le prestige ni même le nom n'ont d'ailleurs jamais émergé, pour faire mieux, bien au contraire.
L'UNESCO pourrait ouvrir des "chapelles" linguistiques et culturelles spécialisées permettant, notamment aux Francophones, de se réunir et de travailler à la diffusion du Français et de la Culture qui l'accompagne !
Et ce sans aucun budget complémentaire !
Les Experts et fonctionnaires du plus haut niveau de compétences existent déjà place de Fontenoy qui seraient ravis de gérer de tels programmes.
Les grands sommets annuels de la Francophonie dont on ne parle plus que pour leur excès financiers coûtent des fortunes et ne produisent rien si ce n'est de la visibilité - et quelle visibilité ? - pour les Chefs d'Etat qui y participent et des profits considérables pour ceux qui les organisent... La presse commence d'ailleurs sérieusement à s'en émouvoir.
Je cherche en vain une seule action opérationnelle concrète réelle et utile à l'amélioration de notre monde dûment mise en place à la suite d'un tel Sommet.
On se lance maintenant dans la Francophonie Economique ! Encore des millions de budgets en perspective. Nombre de personnes vont naturellement trouver un intérêt financier à s'en mêler et à mobiliser des fonds considérables pour organiser des rencontres ternes, sans lendemain et qui, malheureusement ne serviront à rien.
Que l'on nous dise simplement ce qu'il peut y avoir de commun entre le Viet-Nam, le Togo et Haïti sur le plan économique ?

Alors, soyons sérieux ! 25€ seulement permettent de changer durablement les conditions de vie d’un enfant vulnérable pour un mois en lui donnant accès à ce dont il a besoin pour bien grandir : aller à l’école, boire une eau potable, manger à sa faim et être suivi médicalement !
C'EST CELA NOTRE PREOCCUPATION ET NOTRE DEVOIR.
Le budget de base de l'OIF - je dis bien "de base", je ne parle pas du coût de ses grands congrès internationaux et réunions élargies à travers le monde - est de 85 millions d'Euros par an !
Ce budget représente 3.400.000 enfants/mois sauvés, soignés et nourris !!!!
Ce matin, passant par hasard Rue de Bourgogne, j'ai vu s'arrêter une magnifique voiture de fonction toute récente, bien lustrée, un chauffeur impeccable au volant et un haut fonctionnaire, confortablement installé dans de belles fonctions qui en sortait, une cigarettte américaine au coin des lèvres...

Est-ce bien là ce que nous voulons et ce que nous pouvons accepter quand des enfants meurent par milliers notamment en Afrique ?
Je voudrais maintenant dire que je n'ai absolument rien contre l'OIF ni ses fonctionnaires. Ils ne sont pas responsables des dysfonctionnements de la gestion des affaires du monde qui les dépasse totalement.
D'autre Organisations sont tout à fait dans le même cas. Il ne s'agit ici que d'un exemple, malheureusement parmi d'autres.